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Milo - concert Castelet
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Milo - concert Castelet

Spectacle tout public de marionnettes et musique, à partir de 3 ans, créé en 2008.

Marionnettes : Jean‐Baptiste Pfeiffer
Guitare, trombone : Arnaud Lefèvre
Clarinettes, saxophone : François Lebègue
Synthétiseur, minis claviers, saxophone : Jean‐Paul Buisson
Conception marionnettes, scénographie : Maetalogibus
Mise en scène et lumières : Jean‐Christophe Leforestier
Conception sonore : Arnaud Lefèvre

Milo, Concert‐Castelet, revendique d’être d’abord un concert ou une succession de 12 minis concerts. Quatre instrumentistes sur scène, dont un, d’un genre un peu particulier, manipule des marionnettes et autres automates. Il joue de ses personnages et de ses décors à l’écoute de ses partenaires musiciens.
De situation en situation, des passerelles apparaissent et lient entre eux ces différents univers maritimes. Une figure se détache, prend le pas et bientôt toute la place : Milo, le marin mal en point, le marin rêveur, colérique et volant…

A l’origine de ce travail, il y a douze thèmes pour guitare sur lesquels vont improviser les trois musiciens : Arnaud Lefèvre, François Lebègue et Jean‐Paul Buisson. De ces improvisations naîtront 12 morceaux écrits, puis sonorisés.

A l’écoute de ces douze morceaux, le plasticien Maetalogibus (Jean‐Baptiste Pfeiffer), propose et construit douze petits univers autonomes, le plus souvent une boîte, cadre de vie et sujette à métamorphoses. Et attachés à chacune de ces boîtes, un ou plusieurs personnages (marionnettes, automates) et une situation. Jean‐Christophe Leforestier, enfin, à partir de ces morceaux, de ces boîtes et personnages, de ces situations, tire le fil
d’un récit elliptique qui a pour figure de proue la marionnette « Milo ». Le travail en commun vient ensuite étoffer et amplifier l’histoire. La musique évolue au fil des répétitions et de ce que Jean‐Baptiste Pfeiffer imagine manipulant tout ce qu’il a construit.

Affiche Milo

Le concert contemporain, en investissant tout l’espace de sons, en usant de toutes les techniques de fabrication et de diffusion offertes par l’électronique et l’informatique, élargit considérablement l’imaginaire possible des compositeurs. Ils y trouvent d’autres chemins pour rencontrer les créateurs d’autres disciplines. Après quelques expérimentations musicales menées en 2005, la présentation d’un « work in progress » à l’Espace Akté (Le Havre), les retours publics et professionnels sont unanimes : l’univers électronico‐minimaliste qui se dégage s’adresse directement à la part enfantine de chacun d’entre nous, interprètes compris. Le procédé de conception se veut simple : ‐ Elaboration d’un son original à partir d’un synthétiseur virtuel ‐ Ajout d’instruments acoustiques interactifs avec le dispositif de synthèse ‐ Improvisation avec et autour de ce son jusqu’à trouver l’idée maîtresse ‐ Composition d’un instrumentarium de petits instruments ‐ Finalisation, écriture et arrangements selon une forme « chanson » imposée à toutes les pièces.